Communiqué de presse du 9 juin 2016

Droit de réponse concernant l'article de Ouest-France du 03/06/2016
"L'avenir du cinéma Korrigan provoque des remous"

Le titre de l’article paru le 03 juin dans les colonnes d’Ouest-France ne reflète pas l’ambiance de la réunion du 25 mai dernier dont il est question. En effet loin de «provoquer des remous», cette réunion s’est déroulée dans un esprit apaisé donnant lieu à un échange constructif.
Contrairement aux propos tenus par Laurent Honoré maire de Binic dans le journal, aucune précision sur le caractère non-public de cette réunion n’a été donnée aux administrés. Bien au contraire, les élus présents lors de la réunion du 25 mai ont même regretté n'avoir pas assez communiqué pour annoncer cette réunion en ne faisant qu'un simple affichage sur la porte du Korrigan.
Dans l’article du 03 juin, M. Laurent Honoré se réjouit "des rumeurs et des fausses informations qui ont été levées" en omettant de dire qu’il se réfère aux propos qu’il a lui-même tenus dans son interview "Il faut sauver le cinéma Korrigan » du 27 avril dernier, toujours dans Ouest-France. Le maire de Binic omet également de préciser qu'il a lui-même démenti publiquement avoir tenu certains propos de cette interview et qui lui auraient donc été attribués à tort par ce journal.
L’association SOS Mariage forcé regrette que la richesse des échanges et l'ambiance constructive de la réunion du 25 mai n’aient pas été relatées dans l’article. Elles auraient pu conduire le maire de Binic à ouvrir le débat pour la suite de la réflexion. Or, il a choisi de traiter ce dossier en comité restreint, pour le faire avancer dans l'ombre.
Nous souhaitons connaître la composition du groupe de travail en charge de ce dossier. Nous demandons aussi que les habitants qui le souhaitent y soient associés et qu'une nouvelle réunion publique ait lieu avant toute prise de décision.
Par ailleurs, Laurent Honoré avait indiqué avoir exceptionnellement donné cette interview du 27 avril parce que M. Barbier-Cueil, conseiller municipal d'Etables/Mer en charge de ce dossier n’était pas disponible. Nous sommes donc très surpris de constater qu'après la réunion du 25 mai, il a à nouveau donné une interview en lieu et place de M. Barbier-Cueil, donnant par là une piètre image de la coopération des anciens conseils municipaux.
Enfin, il semble essentiel à l’association SOS Mariage forcé que le maire de Binic Laurent Honoré réalise que "les personnes en lien avec le cinéma Korrigan  qu'il souhaitait rencontrer" sont pour beaucoup également membres de SOS Mariage forcé qui va bientôt enregistrer sa 400ème adhésion. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que ses adhérents, engagés dans la défense de leur ville dont le Korrigan fait partie, et attachés à la réflexion la concernant, soient largement représentés dans toute réunion traitant de sujets communaux. Il en va certainement de même pour les Binicais concernant leur village.